LES 9 GISEMENTS

9 gisements d’emplois innovants pour  une micro-économie alternative

Avec des articles, des chiffres, des graphiques, des cartes, des exemples… pour se familiariser avec l’existence d’une microéconomie, bien plus riche qu’on ne suppose, et qui, avec une volonté de se responsabiliser en dépassant les isolements et les cloisons en place, est apte à détenir les clés du travail à venir, en renouvelant salariat, bénévolat, patronat de TPE-PME.

L’enseignement de la philo et des sciences permettent de maîtriser des logiques très diverses et de les croiser, de les combiner avec l’économie, ce qui fournit des outils d’observation d’acteurs novateurs, car ils font comprendre et apercevoir les transversalités pratiquées, décloisonnant les secteurs habituels de l’économique et du social. Par ce moyen, il devient possible de dénicher des actions et des acteurs là où on ne pense pas les trouver. Il en résulte de croiser 23 sources de documentation, enrichissantes par leurs interactions.

Notre contribution structure en « gisements d’activités et d’emplois » les innovations émergentes répandues partout. Depuis une douzaine d’années, notre stratégie documentaire rend tangible les récurrences manifestées entre engagements associatifs : connaître et reconnaître ce tissu associatif, greffé aux artisanats, aux PME, aux commerces, invite à modifier le regard sur les relations entre rural et urbain. Les dynamiques impliquées engagent les réflexions sur les zonages, les économies locales, les enjeux de programmes d’aménagement, la gouvernance pratiquée.

Recherches et détections sont accompagnées d’engagements qui font participer activement aux enjeux actuels : depuis les partis d’extrême gauche et les décolonisations en 1961, en passant par des expériences syndicales d’autogestion, et des suivis d’acteurs (épiceries solidaires, insertion par du commerce équitable, fermes pédagogiques, par exemple). Les initiatives sociales et civiles ont été étroitement associées aux chantiers écologiques : avec le Bureau de la Commission « Social » des Verts où l’on a travaillé sur « le revenu inconditionnel d’existence », c’est-à-dire « le revenu de base », et au cabinet ministériel de Guy Hascoet, où la mission sur les innovations a permis de rencontrer des centaines d’acteurs et consulter 7 000 dossiers de projets pionniers.

Finalement, par l’Alliance pour la Planète et le Grenelle N°1, un atelier « emploi et environnement » co-animé avec la CFDT, a entraîné celle-ci à commanditer un rapport sur la PAC, travail qui a fait apparaître les gisements d’activités construisant une microéconomie. Une étude avec le PSDR (Pour et Sur le Développement Régional ») dans le Grand Ouest a complété la cohérence d’un développement alternatif répandu dans les territoires, centré autour d’une agriculture pluriactive. Un type d’agriculture, faite de petites et moyennes exploitations, de 5 à 50 hectares, produit, transforme et vend : ces agriculteurs-là se mettent en sociétés qui créent des emplois.

 9 DOCUMENTS CLES POUR MIEUX APPREHENDER LA RICHESSE DE CETTE ECONOMIE ALTERNATIVE :